11 avril 2008

Le cross de Metzervisse


















Un peu, beaucoup de boue, de gadoue, des températures basses, basses, de l'attente, beaucoup d'attente avant que nos mollets ne s'expriment, de longues courses d'échauffement, des jeux avec les vers de terre,les mains sales, les pieds sales, le nez gelé et les joues roses.... Et puis ce fut enfin le moment que nous avons préparé de longue date: la course, en équipes de quatre ou trois, 1 400 mètres d'efforts surhumains contre le chronomètre, quelques minutes, des heures, à patiner sur les traces de nos prédecesseurs. Et puis, au bout de l'effort, la ligne d'arrivée qui semblait toujours reculer plus nous l'approchions. L'inaccessible but de notre échappée belle: le goûter, la boisson, les félicitations des copains pour nous faire oublier notre essoufflement, la chaleur brûlante de nos blousons, la buée de notre retour en bus.... Et l'attente du verdict du chrono... Avions-nous été les meilleurs de cette foule galopante? Certainement. Certainement.