Le cross de Metzervisse

Un peu, beaucoup de boue, de gadoue, des températures basses, basses, de l'attente, beaucoup d'attente avant que nos mollets ne s'expriment, de longues courses d'échauffement, des jeux avec les vers de terre,les mains sales, les pieds sales, le nez gelé et les joues roses.... Et puis ce fut enfin le moment que nous avons préparé de longue date: la course, en équipes de quatre ou trois, 1 400 mètres d'efforts surhumains contre le chronomètre, quelques minutes, des heures, à patiner sur les traces de nos prédecesseurs. Et puis, au bout de l'effort, la ligne d'arrivée qui semblait toujours reculer plus nous l'approchions. L'inaccessible but de notre échappée belle: le goûter, la boisson, les félicitations des copains pour nous faire oublier notre essoufflement, la chaleur brûlante de nos blousons, la buée de notre retour en bus.... Et l'attente du verdict du chrono... Avions-nous été les meilleurs de cette foule galopante? Certainement. Certainement.

Laurence Saltiel à Bousse

Laurence Saltiel est venue nous rencontrer pourvoir et écouter où nous en étions dans nos travaux sur le chant jazz.

Super. Elle est très,très,très gentille. Elle sait parler aux enfants. Et puis qu'est-ce qu'elle chante bien!!!
On l'attendait depuis longtemps. Et notre travail lui a plu. Elle a dit qu'on avait bien travaillé et qu'on pouvait se passer la main dans les cheveux. Merci Fabienne. La pauvre, aujourd'hui elle avait une exctinction de voix.
Elle a réussi à nous faire improviser en nous posant des questions. Beaucoup se sont lancés. Même des timides. Elle a pris des noms des enfants qui feront des impros sur scène.

A la fin Fiona lui a demandé de faire chanter monsieur Mindé et Madame Douet. Alors le maître a pris le micro et il a répondu à ses questions en chantant. Il nous avait caché cela. Madame Douet, elle n'a pas eu besoin du micro.

Bref. Nous avons passé une matinée inoubliable. Merci Laurence, et à très bientôt.